mercredi 9 décembre 2015

Hommage à Scott Weiland : ma review du dernier concert de Stone Temple Pilots en juin 2010

Scott Weiland, "Sex Type Thing", 22h30, Bataclan ©F.Crenel


Le groupe américain était hier soir à Paris. C'etait la 2éme fois qu'il jouait en France, la fois précédente datant du 14 novembre 1994 (!!!).


Et 1ere surprise : ce groupe absolument immense aux USA, qui a vendu plus de 35 millions d'albums (!!), ne remplit pas le Bataclan. Pire : l'étage est fermé, la foule clairsemée dans la fosse et les tickets au marché noir se bradent entre 10 et 20€...Je suis un peu estomaqué.Mais bon, STP fait partie de ces groupes rock qui ont un succès très relatif en Europe, et particulièrement en France, pays définitivement "no-Rock" (mais ça, ce n'est même plus un 'autre' débat, c'est un constat définitif). Rien d'étonnant finalement donc.

Outre une session rythmique ultra efficace, rock et groovy et un sens inné de la mélodie, l'arme fatale de STP c'est un certain Scott Weiland. Ce chanteur est vraiment incroyable, le type même de "l'entertainer"US dont je parlais il y a quelques jours sur ce blog : charisme, voix incroyable, bête de scène, mimiques uniques, déhanché 'sex', présence de dingue et performances ultra bien réglées/scénarisées. L'improvisation faisant tout le reste.
Bref, cet artiste est extraordinaire. Toutes proportions gardées, il fait partie de ce type de chanteurs tel que les Mike Patton, Phil Anselmo, Axl rose, etc...avec lesquels on est sûr qu'il va se passer quelque chose sur scène et qu'on ne va pas s'emmerder.

Le problème c'est que Mr Weiland a un sacré problème avec la drogue, et ce, depuis longtemps.Aux dernières nouvelles, il serait de nouveau sobre. Mais pas à l'alcool.
Peu importe, il était en pleine forme hier soir. Avec un embonpoint qu'on ne lui avait jamais connu (...ce qui nous laisse penser que la coke & l'hero sont bien derrière lui !).

Côté concert, pas de 1ere partie. Le groupe arrive sur scène à 21h20. Smoking gris, chemise blanche, cigarette pour Weiland. "Vasoline" débute les festivités.
Le son est puissant, métallique, tous les instruments sont bien isolés et rendus. C'est un régal pour les oreilles.
Comme je le précisais, Weiland est en pleine forme.
Il bouge dans tous les sens, en avant, en arrière, entre Moonwalk et pose de Rockeur. C'est du bonheur, la promesse est tenue.
Sa voix aussi ne faillit pas.
Bizarrement, autant il semble 'survolté' sur chaque chanson, autant lors des interludes, il a l'air complètement bourré. Ou bien il est toujours comme ça: voix lente, articulation approximative, sautes vocales dans les aiguës...
1,2,3,4 et baam il revient en pleine forme et fout le feu. louche.
D'après une brésilienne rencontré lors du concert, le show était bien mieux que celui de Londres quelques jours avant, où, d'après elle, Weilland était sobre, ce qui n'était pas le cas à Paris. Malheureusement la setlist n'était pas tout à fait la même et nous n'avons pas eu droit à "Sour Girl".

La setlist (thanx to Luciana from Sao Paulo) :


Le show fut grandiose. Très très pêchu, dynamique, avec une alternance de chansons du nouvel album (le tres bon 'Hickory Dicktomy'), de classiques, de chansons-up tempo et de ballades (Ahhh "Big Empty"...avec une référence au sud de la France que je n'ai pas bien compris).
Final en apothéose avec "Dead And Bloated" et "Trippin'".Le groupe, grand seigneur, invita même un fan surexcité -et à qui cela tenait visiblement à cœur - à venir chanter l'intro de "Dead & Bloated" sur scène. Weiland et les frères DeLeo étaient mort de rire.

Voici la vidéo que j'ai prise avec les moyens du bord :


Voici quelques photos prises par Fabrice Crenel qui m'accompagnait, avec son Nikon Reflex. Big up à lui ! cliquez dessus pour la HD.











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