lundi 28 mars 2011

Report : White Lies à la Cigale

Voici un report du concert des White Lies à la Cigale à Paris le 22 mars dernier que j’ai reçu de la part de Axelle, une passionnée de musique et plus particulièrement de ce groupe anglais.

Elle est administratrice et créatrice de ‘White Lies France’, un site français totalement consacré et dévoué au groupe.
Voici son report et quelques photos. je lui souhaite bonne chance. Support your music !







« Ah, cette Cigale...Malgré l'aura fumante de l'Elysée Montmartre non loin de là, quel concert ce fut !

A peine la salle plongée dans le noir, une intro tout droit sortie d'Orange Mécanique est venue envahir la scène, rendant le moment à la fois électrique et puissant. Nos anglais envahissent la scène sous les cris déjà forts des convaincus qui ont investis les premiers rangs. A « Place To Hide » débute le set dans une joie certaine malgré la noirceur évidente des thèmes, et Harry McVeigh, le chanteur, ne cache pas sa joie d'être en France face à un public réactif. Ca chante, ca saute, pas de doute : les fans de White Lies sont au rendez vous. Dans une lancée efficace et nuancée, « Holy Ghost » s'enchaîne a « To Lose My Life » puis « a Strangers ». La setlist varie intelligemment les titres percutants qui ont fait leur renommée lors du premier album et les futurs classiques de « Ritual ». Dès les premiers rythmes –instantanément reconnaissables- d'E.S.T, non pas frappés mais littéralement martelés par Jack Lawrence-Brown, la sensation que les anglais ont gagnés leur pari est évidente. On se prend même a arrêter de chanter pour simplement écouter les échos sombres de la salle qui maîtrise la langue de Shakespeare ce soir. « Is Love » offre une parenthèse de nouveauté puis s’enchaîne avec une poignante, magnifique « Streetlights »; Les gorges sont serrées tant le refrain a base d'espoirs muets et de promesses sourdes prend tout son sens quand on a eu 15 ans un jour. Harry encourage la foule à se manifester encore, et le parquet de la Cigale rebondit de bonheur à la simple évocation de « Farewell To The Fairground ». Harry est décidément très souriant ce soir. Il finit même par nous laisser chanter un bout de refrain a sa place et semble surpris par la forme ‘olympique’ de ces « petits parisiens ». Même Charles Cave, le bassiste et auteur principal, en prend plein la tronche et s'ouvre a ce public très vivant.
Calme avant la tempête, la sublime « Peace & Quiet » vient illuminer la salle, et subitement, les gens se taisent pour simplement écouter la montée divine de ce titre phare de Ritual, avant de fusionner avec le groupe lors de la dernière minute exclusivement musicale. Absolument magique.
« Bad Love » reprend, dans une tradition typique du groupe, la noirceur et les amours destructeurs, avant le rappel, la favorite, le monstre « Death ».

Tout le monde saute, crie, chante. Les bras sont en l'air. Difficile de croire qu'on puisse donner autant d'énergie pour une chanson au nom si sordide. Peu importe. Et quand ils quittent la scène, le public en redemande, acclame, vibre, en veut encore. Soulagée, je constate qu'enfin, White Lies a reçu une vraie réponse de la part de mon cher pays -qui avait pourtant failli ignorer mes trois mousquetaires faute de chiffres de ventes « intéressants »des 2 premiers albums.

Un dernier hurlement de joie, le parquet tremble, gronde, et nous voilà sur « Unfinished Business » qui vient reprendre les hostilités là où ils les avaient arrêtées. « The Power And The Glory » puis « Bigger Than Us » terminent un set parfait composé de paroles poignantes, de rythmes précis et de mélodies entêtantes. A voir le sourire d’Harry lorsqu’il salut et remercie le public, je sais que la victoire est supérieure à celle que j'envisageais.

J’ai une larme au coin des yeux, je souffle, sentant les premières briques a l'édifice « White Lies » définitivement en place en France. Jack balance non loin de moi ses baguettes, et petit à petit la Cigale revient a la réalité…et quitte cette sublime heure et demie de rêve éveillé.

Un meet & greet près du bus, improvisé, nous laissera plus tard une délicate sensation douce-amère de flirt avec des futurs très grands... »

Axelle - White Lies France

2 commentaires:

  1. Magnifique review qui donne des frissons et qui donne envie aussi de retourner quelques jours en arrière pour revivre ce magnifique concert.

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  2. Voilà pour moi :

    http://curseoftheninthsymphony.blogspot.com/2011/04/white-lies-la-cigale.html

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