dimanche 20 juin 2010

AC/DC, Slash au Stade de France

C’était vendredi soir.

Je suis arrivé pendant le set de Slash (Fuck, j’ai loupé le début) mais ça envoyait le bois, même à l’autre bout du stade (là où j’étais placé).
Gros regret , j’ai loupé Civil War, Rocket Queen et By the sword.
En revanche j’ai eu droit à Sweet Child O’mine et Paradise City (les 2 dernières, de mémoire)
Ah la Gibson "Les Paul" de Slash, quel son quand même !

Le voyant, de loin, balancer ses soli, devant une fosse pleine, j’ai eu quelques flash me rappelant la gargantuesque tournée 91-93 et le mythique World pay-per-view du 6 juin 1992 à L’hippodrome de Vincennes. A ce moment, les Guns’n Roses étaient les rois du monde, les empereurs du rock. Ils s’en fichaient je crois et ne se rendaient même pas compte à l’époque…
On ne sait pas vraiment qui a tout foutu en l’air (Axl ? Slash ? Tous les membres ? Cette tournée overdose ?) en tout cas, ça fait bizarre de voir Slash sur cette scène ressemblant trait pour trait à celles du début des années 90, sans écran géant à disposition, avec un son approximatif et ne bénéficiant pas de toute la configuration ‘sound and light’, 1ere partie oblige.
Et oui parfois on redescend d’une division…
Un peu triste.

En tout cas, le son unique de sa guitare, une fois de plus, m’a littéralement subjugué.
Des souvenirs rejaillissent, une partie de ma jeunesse refait surface, ça fait plaisir.

Slash, 20h25. Cliquez sur l'image pour la HD.

Puis les australiens débarquent.
Je les avais vu l’année dernière à Bercy.
Le show m’avait fortement impressionné, notamment la performance physique d’Angus young.
Et bah rebelote !
Ce qui est bien, c’est qu’avec AC/DC on est jamais déçu. On en prend plein les yeux et les oreilles.
Ce qui m’impressionne le plus c’est la façon dont ils enchaînent les titres, il n’y a aucun temps mort, rien.
Alors petit bémol, peut être : le manque de communication avec le public. Mais bon, A défaut de discours, Angus fait passer un fluide « électrique » avec sa guitare et les quelques milliers de spectateurs présent ce soir là.
Par ailleurs, la setlist et la ‘scénarisation’ du show sont quasi les même depuis 1 an et demi, le début de leur tournée mondiale…
Dommage.

Moments forts :
Back in Black
The Jack (et le concours de Topless sur les écrans géants !!)
Shoot To Thrill
Le presque pop « You shook me all night long »
Le fantastique solo de 15 minutes de ‘Let There be rock’.
Et le finish, évidement, avec Highway to Hell.

Voici une vidéo de "The Jack", blues-érotico-rock de légende. Pour l'occasion, les plus belles poitrines des spectatrices sont projetées sur les écrans géants HD...ah ah ah.





AC/DC "'Hell Ain't A Bad Place To Be'", 21h10.



AC/DC, highlights sur 'Let there be Rock", 22h40


23h10, le Stade de France finit de se vider...

2 commentaires:

  1. Premier Stade de France, premier Slash (j'aurai bien fait le Bataclan..) et premier AC/DC : grosse claque, énorme concert, ambiance de fou !!
    J'ai halluciné en voyant des familles entières venir au concert, avec enfants et tout. Comme quoi ca touche vraiment toutes les générations !!

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  2. Le premier groupe qui est passé (Killing Machine) était d'une nullité totale... C'était du sous-métal le pire qui soit... Ils ont interprétés 5 ou 6 morceaux, mais on avait l'impression que c'était toujours le même ! Par contre Slash a été grandiose ! Pour lui l'important c'est la musique... Pas besoin de d'effets de lumières ou pyrotechniques pour toucher quelque chose qui ressemble fort au génie... Ensuite les monstres d'AC/DC qui nous ont livré un show d'enfer avec une pêche du même tonneau. Bien que n'étant pas un inconditionnel d'AC/DC j'avoue que le spectacle était éblouissant et que les "Papys" ont assuré grave !

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