mardi 15 mai 2012

Metallica au Stade de France, le reporting


Superbe soirée en ce samedi soir au Stade de France.
Arrivé un peu tard (enfin 18h30!) je loupe le début du set de Gojira. En fait la secu bloque l'accès au stade.
L'entrée est fluide aux bornes de tickets, mais la sécu crée des zones tampons pour la fouille sac. Du coup, ça se répercute derrière et les queues s'allongent à chaque porte...30,40,50 mètres. 10, 20, 25 minutes d'attente !
Une honte  !

Mauvais point pour l'organisation du Stade de France là. Il faut prévoir plus de stadiers. Alors oui, je n'avais qu'à arriver plus tôt, certes, mais imaginez les provinciaux qui arrivent de loin, mais à l'heure (comme moi : 18h30 pour 19h), et qui loupent Gojira (qu'ils étaient peut-être venus voir, comme mes amis, qui sait ?) car il y a la queue à chacune des 24 entrées d'une enceinte de 80 000 personne !!!! Une honte.

Du coup j'ai vu les 10 dernières minutes du set. Son pas terrible mais l'énergie et les riffs sont bien là. Malheureusement, ça sonne quand même bien 'bouillie'. Dommage. A déguster dans des salles plus petites.

The Kills.
Je comprend pas là. C'est encore un coup de Lars Ulrich ça. Mr 'specialiste d'art contemporain' qui ne jure que par Lou Reed et Oasis a dû vouloir se la jouer 'audace' et 'arty' en imposant the Kills en 1ére partie (à Paris).
Malheureusement le public métal reste le public métal (d'où un très mauvais accueil !).
The Kills n'avait rien à faire là.
Leur set était POURRI (franchement même la 'bouillie sonore' de gojira était plus digeste que leur rock minimaliste absurde, sans mélodie ni énergie!)
Leur son est tout aussi dégueulasse.
Et obligations contractuelles ou pas (et oui, les 1ères parties, l'ordre de passage...tout cela est préalablement dealé et contractualisé, croyez moi!), Gojira avait bien plus sa place en 2ème position plutôt qu'en 3ème.
Le pire c'est que je ne suis pas contre "l'experience" the Kills, mais pas dans ces conditions.

Vers 21h, l'hymne de Metallica retentit (toujours le même depuis 25 ans : le son du "bon, la brute et le truand", BOF d'Ennio Morriconne), bande visuelle à l'appuie sur les immenses écrans géants.
Le groupe est en forme et Lars parait déchaîné.
Ils jouent 5 morceaux d'intro (dont un superbe Master of Puppets avec son break repris en coeur par des milliers de voix), puis un petit film 'flashback' introduit le "Black Album".
Dés lors, le groupe passe en mode rouleau compresseur et "déroule".
Le son est vraiment bon. C'est rare pour un stade.
A l'exception de certains moments bordéliques, on entend vraiment tous les instruments. le son de la basse est impressionnant : claire, volumineux, ultra présent sans être de la bouillie. Chapeau.
Les morceaux sont fort bien exécutés mais il manque un petit quelque chose : plus de dialogues, d'échanges avec le public peut-être ?
Presque trop parfait.
Ceci dit la voix de James n'a jamais était aussi bonne sur Nothing Else Matters :  j'avais l'impression d'entendre un crooner, c'était propre,chaud, caverneux et doux comme du velours. Sublime.
Le set se termine avec un super rappel : l'énergique Battery, une superbe version de One (malgré les pins répétés de Lars, et le fait qu'il ne tienne plus du tout les roulements de double grosse caisse de la partie finale) et le désormais classique "Seek and Destroy".
Bizarrement à la fin du concert, le groupe reste anormalement longtemps sur scène. Prenant son temps pour saluer le public, distribuer médiators et baguettes, sortir les drapeaux français et poser devant les flash des téléphones.
Alors que le stade se vidait, le groupe lui ne voulait plus quitter la scène ! Je les ai vu 5 fois, et d'habitude le groupe se casse, le boulot est fait : next !
Cette fois ils avaient vraiment l'air heureux. Comme si ils avaient retenu toutes leurs émotions et leur besoin d'échange pendant le concert afin de tout relâcher à la toute toute fin.

En tout cas, ILS ont vraiment fait le boulot, super énergie et set carré.

NB : dédicace spéciale et intriguante de James Hetfield à Gojira dans les salutations finales : "Gojira...ils doivent avoir la grosse tête maintenant..." : mystére, faudra m'expliquer !

Setlist : 
1. Hit the Lights
2. Master of Puppets
3. No Remorse
4. For Whom the Bell Tolls
5. Hell and Back
6. The Struggle Within
7. My Friend of Misery
8. The God That Failed
9. Of Wolf & Man
10. Nothing Else Matters
11. Through the Never
12. Don't Tread On Me
13. Wherever I May Roam
14. The Unforgiven
15. Holier Than Thou
16. Sad But True
17. Enter Sandman

RAPPEL
18. Battery
19. One
20. Seek & Destroy

 La foule de Metalleux devant le Stade de France vers 19h

 Nothing Else Matters - milieu de set

 Nothing Else Matters, le Stade de France se transforme en champs de lucioles

Le final, toutes lumières allumées, sur Seek and Destroy

Photos by Laureline (thanxs!!) & Spark

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