« L.A. Story » - James Frey
Ce roman/recueil de nouvelles est une forme de ‘mémoires’ de Los Angeles de sa création en 1780 à nos jours.
Différentes histoires s’alternent, en parallèle à des faits, des chiffres, des anecdotes, des statistiques (faux ou pas ?) sur la cité des Anges.
Différentes histoires s’alternent, en parallèle à des faits, des chiffres, des anecdotes, des statistiques (faux ou pas ?) sur la cité des Anges.
C’est bien écrit, très haletant et, but ultime de la manœuvre : on a vraiment la sensation de se ballader sur le strip de Venice, les quartiers chic de West Hollywood, les dessous sales des highway ou de tout simplement survoler L.A. du ciel !
Bref, c’est pas spécialement rock’n Roll, même si l'endroit s’y prête…mais on ressent l’ambiance chaude et sulfureuse de la ville. Un vrai voyage.
Souvent décrié dans ses ouvrages passés (mythomane, inventeurs de faux récits biographiques), James Frey a réussi cette fois une plongée complète dans ce monstre qu’est LA. On est peut-être pas très loin du cliché parfois, mais finalement, la Californie ne serait-elle pas qu’une usine à clichés (rêves) ?
En tout cas, ce roman est idéal pour une adaptation ciné qui ne devrait pas tarder à voir le jour j’en suis sur.
Le pitch :
James Frey nous livre ici son premier roman : une chronique du Los Angeles contemporain. Des dizaines de personnages défilent sous les yeux du lecteur – certains ne font qu'une unique apparition – tandis que l'auteur s'attache à narrer les vies dramatiques d'une poignée d'âmes perdues de Los Angeles : une jeune Latino-Américaine brillante et ambitieuse qui voit s'écrouler ses espérances dans un moment d'humiliation cuisante ; un acteur de films d'action narcissique à l'excès que la poursuite d'une passion impossible risque de détruire ; deux jeunes gens de dix-neuf ans qui fuient l'atmosphère étouffante de leur ville natale et se battent pour survivre aux marges de la grande ville ; un vieil alcoolique de Venice Beach dont la vie est bouleversée par l'irruption d'une adolescente toxicomane à demi morte devant les toilettes où il a élu domicile…
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