Attention au titre trompeur : je vais parler du côté ‘écolo’ (green) du groupe et pas de profits !Pearl Jam, l’un des groupes cultes des années 90, véritable figure de proue du mouvement grunge veut s’établir aujourd’hui comme une entreprise « verte ». Enfin c’est ce que souhaite le guitariste Stone Gossard.
Voici un bout d’interview paru dans Reuters :
"Pearl Jam is a band but we are also a business […] we're seeing ourselves as a Washington business, a regional business that is acknowledging its carbon footprint and hoping to inspire other businesses”
“Pearl Jam est un groupe mais nous sommes aussi une entreprise […], nous nous considérons comme une entreprise de la région Washinghton, une entreprise régionale qui assume ses rejets de CO2, et espère en inspirer d’autres de cette manière ».
A ce sujet, Pearl Jam a décidé d’investir 210 000€ (155 000€) dans un programme de plantation d’arbre dans l’état de Washington afin de « compenser » les 7000 tonnes de CO2 émis lors de leur tournée de 2009. Les arbres compenseront les émissions carboniques dû aux transports et liaisons du groupe ainsi que toutes les émissions CO2 provenant du déplacement des fans vers les lieux de concert.
Très bien.
Cette conception et volonté d’économie ‘verte’ n’est pas surprenante de la part d’un groupe comme Pearl Jam.
Considéré comme une institution aux USA avec 9 albums et plus de 60 millions d’exemplaires vendus, le groupe est toujours sorti des sentiers battus, combattant les prix exorbitants des places de concert (Ticketmaster !) ou prônant des causes nobles (PRO-CHOICE ou encore VOTE FOR CHANGE). Le groupe n’a jamais fait parler de lui pour quelconque scandale, caprice de stars ou volonté de percer à tout prix.
Ceci dit entre une ‘entreprise verte’ et Pearl Jam, il y a encore de la marge Mr Gossard.
Se concentrer sur les émissions de carbones est la partie la plus simple, si je puis me permettre.
Il faudrait aussi dans un second temps, « developper durablement » comme on dit et veiller à faire des économies sur les transports, les lumières et tout ce qui touche au son.
On pourra alors parler des prouesses de Pearl Jam en tant que locomotive « verte » !
Mais c’est un bon début, je suis un peu dur. Big Up boys !
Oui, tu es dur avec eux ! C'est super, comme idée, ça ! J'applaudis !
RépondreSupprimerEn tout cas, ça reste une excellente idée. Si tous les "gros" groupes (je pense à U2, pollueur notoire lors de ces gigantesques tournées (je n'ai rien contre le groupe)) pouvaient s'en inspirer, ce ne serait pas un mal.
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